Aux frontières de l'humain

Un parcours en six séquences pour explorer nos limites, interroger notre devenir en tant qu’humain et plus globalement, envisager celui de la planète.

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Les progrès technologiques ont permis de réparer notre corps biologique et d’accroître nos potentiels physiques et intellectuels, mais jusqu’où peut-on aller tout en restant humain, individuellement et collectivement  ? 

L’exposition questionne notre avenir en tant qu’êtres humains mais aussi, plus globalement, celui de notre planète. Le parcours est décomposé en 6 séquences, encadrées par un prologue et un épilogue, pour inviter à réfléchir à ces grands questionnements.

Chaque partie plonge le public dans une ambiance en lien avec la thématique abordée illustrée par des œuvres d’art contemporaines, des objets muséographiques, des dispositifs multimédias et des projections audiovisuelles : 

- Je suis un animal d’exception  
Alors qu’il devient difficile de définir la place de l’Homme dans le monde du vivant, les sensibilités à l’égard des animaux s’expriment et se radicalisent. La séquence est construite autour d’une salle audiovisuelle traitée comme un hémicycle en bois brut.

- Je suis un champion  
Dans une dominante jaune d’or, les prouesses des champions sont appréhendées comme autant de limites toujours repoussées, qu’elles soient physiques ou technologiques. Introduit par des réinterprétations chronophotographiques, l’espace rayonnant s’organise autour d’une représentation sculpturale d’un saut en hauteur.

- Je suis un cyborg 
À la manière d’un cabinet de curiosité populaire, les hybridations de l’homme s’affichent de la science au cinéma. Implants, exosquelettes, objets connectés, les corps se modifient, les silhouettes mutent, parfois de manière irréversible.

- Je suis un mutant  
Dans un décor de laboratoire, un grand jeu manipulatoire sensibilise le public aux biotechnologies, à leurs impacts sur l’être humain et aux questions d’éthiques qui en découlent.

- Je suis immortel 
Comme une porte vers l’éternité, le visiteur pénètre dans un espace sombre teinté de violet. Cette séquence intime croise les thématiques démographiques et anthropologiques pour mettre en perspective les croyances sur l’au-delà jusqu’aux promesses des transhumanistes.

- On va tous y passer 
Entouré par le désastre, une installation audiovisuelle rappelle l’apocalypse qui guette l’homme, la biodiversité et plus largement la planète. Cette perspective désenchantée s’ouvre sur un espace sonore. Comme autant de récits prospectifs, l’épilogue de cette exposition rend compte de la nécessaire co-construction d’un avenir commun.

Détails
  • Typologie : Exposition temporaire
  • Maîtrise d'ouvrage : Muséum National d’Histoire Naturelle
  • Site : Musée de l'Homme
  • Date : 2020-2021
  • Surface : 600 m2
  • Budget : 350 000 €HT
Intervenants
  • Scénographe madataire : klapisch•scénographes
  • Conception lumière : Luc Marie
  • Conception graphique : Julian Jeanne (phases APS-APD)
  • Prescription audiovisuelle : Dikdak
  • Photographies : Luc Marie